Assurances : lettre d’un agriculteur
(Les fautes sont authentiques)
Je rentrai dans ma cariole sur la route de Gray. J’avé bu à cause de la chaleure : deux blancs cassice à l’onseice. Je donc eu besoin de satisfaire une grande envie d’urine. J’arraite la voiture sur le baur de la route prais d’un tas de pierres et de matairios rappor aux travos exzecuter maintenant par l’élaitricité.
Je commence à uriner et en fesan ce besoin en maniaire d’amuzement je dirijai mon jai en zigue saque à l’entours. Alor mon jai a rencontré un bou de fille electrique qui était par terre au lieu d’être accroché au poto. Une grosse étincelle a soté sur moi et un grand coup m’a raipondu dans le fondement des parti que votre medecin y appelle test y cul.
Je me suis evanouilli et quand je suis revenu dans la connaissance, je vu que ma chemise et mon pantalon été tou brulé à la braquette. Je suis assurer par votre maison et je voudrai être un demnisé.
Je droi à ce con m’a di et je vous demande votre opignon. Mais dommages sont de 93 francs au plu juste. Depuis le sinistres je les burnes toute noire et ratatiné. Ma verge est tumefié, gonflé et violacé. Le médecin a di devan du monde qui peu répété : avec les faits nomaines électique on ne sait jamais.
O jour d’ ojourd’ui, je ne peu plu man servir que seulement pour uriner, mai le reste, a seul fin de remplir mais devoires conjugos avec ma femme ni fau plu conter. Je fai des résaive dessu. Vous ne plaident pas pour sa qui ferai du tor a votre maison d’assuransce.
A vous lire, je vous salu empraissément.
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